LETTRES DU TOIT DU MONDE
La galerie édite une LETTRE DU TOIT DU MONDE destinée à mieux faire connaître certains des aspects des arts et traditions de cette région.
Elle est publiée, non pas régulièrement, mais en fonction de découvertes de rituels, d’objets particuliers ou de traditions méconnues.
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N°27 - CHEVAL PSYCHOPOMPE & PHURBU
QUESTIONNEMENTS SUR UN OBJET RITUEL
Par François Pannier
"Quelle que soit la chose que vous pouvez faireou que vous rêvez de faire, faites-la.
L’audace contient en elle du génie, de la puissance et de la magie." Goethe
Très tôt, le cheval a pris une grande importance dans les rituels. Animal de prestige, on le retrouve dans les cérémonies royales, celles qui ont laissé des traces dans l’histoire
En Inde, c’est le sacrifice du cheval, Asvamedha, qui est évoqué. Il s’agissait d’un rituel long, coûteux et complexe, auquel le roi Dasaratha du royaume de Kosola fit appel pour avoir un héritier, ses trois femmes se révélant stériles.
Ce sera l’opportunité pour Vishnu de s’incarner en Rama pour neutraliser le roi-démon de Ceylan, Ravana. C’est l’épopée du Ramayana.
Durant cette cérémonie, un cheval était sacrifié et la reine s’accouplait rituellement avec lui. Chez les Celtes, quand le monarque était élu, il recevait l’initiation puis était sacré solennellement avec un rituel très particulier.
L’élu se plaçait nu, sous une jument, mimant son poulain. L’animal était égorgé, dépouillé et mis à cuire dans une marmite. Le roi était tenu de se baigner dans le bouillon et de manger la viande.
L’auteur note également que le cheval est dans les traditions celtiques un animal funéraire, un « passeur » qui emmène sur son dos les âmes vers l’au-delà. Chez les Celtes, Épona est une déesse équine psychopompe.
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N°26 - LES "PHURBU" OCCIDENTAUX
Par François Pannier
Choisir le terme phurbu pour nommer des objets rituels utilisés hors du contexte himalayen est provocateur. Cependant, travaillant depuis de nombreuses années sur le chamanisme himalayen et ayant écrit un certain nombre de textes sur le sujet, nous nous sommes parfois trouvé confronté à des statues ou des objets, en Occident, dont certains éléments nous ont interpellé.
Difficilement datables, s'étalant sur une période relativement longue, les pièces, sujet de cet article, ont subi des évolutions liées au contexte religieux, le christianisme ayant peu à peu intégré les éléments païens initiaux. Les civilisations celtes, gauloises… ayant délibérément ignoré l'écrit, nous sommes contraint de nous appuyer sur des textes plus tardifs, entre autres ceux de Jules César.
Souvent de seconde main, ceux-ci sont loin d'être convaincants et faisant référence à des dieux comme Jupiter et Mercure ignorant complètement les divinités locales, qu'elles soient bénéfiques ou maléfiques. Il faut bien reconnaître que le Panthéon gaulois est particulièrement touffu. En comparaison, les lignées indiennes apparaîtraient claires et limpides. De ce fait, Jules César qui n'a sans doute pas non plus chercher à approfondir outre mesure le sujet, s'est contenté de faire un résumé intelligible pour les Romains
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N°25 - LES MASQUES-CHAMPIGNONS DU NÉPAL
Par François Pannier
En science, c’est avec la logique que nous prouvons et avec l’intuition que nous trouvons. Henri Poincaré
La connaissance comporte deux opérations principales : l’intuition et la déduction. René Descartes
Ces deux citations figuraient à l’accueil de l’exposition sur l’Intuition au Palazzo Fortuny à Venise lors de la dernière Biennale.
Elles nous ont semblé particulièrement adaptées à cet article sur les masques-champignons du Népal, qui utilisés dans différentes ethnies népalaises n’ont cependant pas d’histoire.
Un cliché d’une cérémonie à Panga en 1938 semble en être le plus ancien témoignage
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N°24 - LES MASQUES DE LA GROTTE CHAUVET
Par MARCEL OTTE
Sur un thème apte à remplir d’épais volumes, quelques mots rappelleront ici la violence du masque dans les affaires humaines. Figure figée, transposée de notre monde à celui du mythe, elle intervient partout, par sa réalité ou par son allusion, dès qu’il s’agit d’intercession magique, lors de cérémonies ou de rituels. Ceux exprimés par la mythologie aurignacienne sont particulièrement explicites et constants : le félidé du Stadel ou l’homme cornu de Fumane
N°23 - Le rite funéraire Rhiteba des Gurung et l’oiseau psychopompe Chya-ruru
Par Adrien Viel & L.S. Akshunna
«L’âme est le seul oiseau qui soutienne sa cage.» Victor Hugo, Les Misérables
Beaucoup de choses ont déjà été dites en général sur la culture Gurung et plus particulièrement sur leur pratique funéraire, dans les quatre livres de référence de Bernard Pignède, Alan Macfarlane, Stan R. Mumford, D.A. Messerschmidt et S.S Strickland. Ces oeuvres abordent un grand nombre de sujets, de la vie profane aux mythes et des origines à leur foi. Nous avons néanmoins pu faire certaines observations pour la cérémonie rhiteba du deuxième enterrement, effectuée au cours du rituel posthume appelé pae. Dans cet article, après un bref rappel sur ce groupe ethnique, nous présenterons de nouveaux éléments qui serviront, en complément avec les oeuvres citées ci-dessus, à préciser le déroulement de la cérémonie funéraire.
NOTA :
« Le professeur Michael Oppitz dans son livre : Morphologie der Schamanentrommel - Edition Voldemeer Zürich - Springer Wien / New York – 2013 ; avait déjà abordé le sujet dans le tome I pages 201 à 260 et le tome II pages 824 à 867. Nous n'oublions pas, bien sûr, les grands écrivains, philosophes et poètes allemands, Goethe en particulier, mais nous sommes moins familiers avec la langue allemande que l'anglaise : d'où cette omission dans notre recherche. "
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N°22 - NOTES COMPLÉMENTAIRES SUR LE PHURBU ET SES ORIGINES
Par François Pannier
« Nous aurons bien des choses à apprendre quand nous cesserons d’étudier séparément l’histoire de l’Europe et celle de l’Asie, ces deux parties d’un même tout. » Alfred Foucher
Lors de l’exposition Art chamanique népalais nous avions évoqué dans un article 2 la combinaison de motifs pouvant constituer la base iconographique du phurbu. Le vajra à la verticale du makara rappelle en effet le mythe d’Indra libérant les eaux retenues prisonnières par Vritra en lui fracassant le crâne avec celui-ci. Un certain nombre d’hymnes consacrés à Indra peuvent justifier la configuration de la partie centrale et inférieure du phurbu : un vajra se terminant par une lame triangulaire.
N°21 - TROIS MASQUES – TROIS HISTOIRES
Par François Pannier
Il est bien connu que la reconnaissance tardive des masques himalayens est due en en partie, à l’absence de figures majeures des milieux de l’art ou intellectuels pour en reconnaitre et en vanter l’intérêt et la beauté.
L’impact qu’a eu sur les peintres du début du XXe siècle l’art « nègre » a marqué plusieurs générations de collectionneurs, engendré un grand nombre d’expositions et de publications, et la découverte tardive des arts tribaux himalayens les a privés de cette reconnaissance.
Des peintres comme Antoni Tapies ont acquis des masques de cette région. La discrétion et la modestie dont ce dernier a fait preuve en ce qui concerne sa collection ne pouvait avoir un impact, contrairement à des personnalités comme Picasso ou Breton. D’ailleurs dans le numéro de Vogue Paris de décembre/janvier 1992 qui lui était consacré aucun masque de sa collection ne figurait. Quant à l’exposition Présencia Divina en 2003 à la Casa Asia à Barcelona les bronzes himalayens de sa collection étaient mentionnés comme collection particulière
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N°20 - Le comique et le sacré en Himalaya
Par Gérard Toffin
Les populations des régions himalayennes ne dissocient pas le comique du sacré. Divers types de clowns et de farceurs interviennent dans la vie cérémonielle et les fêtes collectives. Cinq catégories principales peuvent être distinguées : les bouffons/faiseurs de tours, les clowns brahmanes ou ascètes hindous, les clowns atsara tibétains, les bouffons chamaniques et les représentations de démons. Ces personnages comiques n’introduisent pas seulement un moment récréatif dans le sérieux liturgique ; ils s’apparentent aux puissances surnaturelles et font partie du rituel. Ce sont des figures équivoques, ambiguës, à la fois inquiétante et attirantes, qui font sauter en éclat les frontières et renversent les statuts. Elles effrayent les mauvais esprits, plaisent aux divinités et concourent aux rituels de fertilité. Nous ne sommes pas ici dans la seule religion populaire : les représentations à l’œuvre appartiennent aussi aux respects les plus savants du religieux.
N°19 - The Phurbu and a hypothesis on its origins
By François Pannier
The origins of the phurbu are mysterious indeed. An examination of the many hypotheses that have been advanced concerning those origins may however provide some clues that may enable us to understand more about their roots. Called phurbu in Tibetan, but kila (“nail”) in Sanskrit, there is a constant in these objects’ various functions: they contain and control maleficent and evil occult forces. References and texts which describe how they do this are numerous. We have chosen a few examples which appear to us to be particularly significant.
N°18 - LES SANCTUAIRES DE RUGA
Par François Pannier
Lors de l’édition du catalogue de notre exposition de 2007 sur le chamanisme népalais, nous avons reproduit un sanctuaire de l’ouest Népal – secteur de Mugu – photographié par Jean Pierre Girolami. L’extrémité des arcades était constituée de motifs sculptés en forme de têtes de béliers. Une autre série de clichés pris dans la même région reprend ce motif sculpté. Il s’agit d’un édifice religieux situé dans les champs au-dessus de Jumla. Des têtes de béliers se retrouvent également sur l’encadrement de fenêtres à Bantari, toujours à l’ouest du Népal, à une altitude de 3.200 mètres.
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N°17 - PÉRIPLE AU PAYS DES NYING-BA
Par Yuri Drohomirecki
Périple au pays des Nying-ba – Bargaon et Limitang – Printemps 1990
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N°16 - L’INDE DES ANGLAIS
Par Patrick Charton
« Des botanistes, des géologues, des aristocrates fortunés et dilettantes, quelques écrivains et une poignée de voyageurs impénitents entreprirent hardiment, à défaut du très classique voyage d’Italie ou d’Orient, le voyage des Indes. Mais qu’ils revinssent ou non à bon port, leurs récits et journaux de voyage, les lettres échangées avec leurs proches ou encore les dessins, les croquis, les peintures et plus tard, les photographies prises au fil de leurs errances portèrent à la connaissance de leurs compatriotes restés au pays quelques-unes des mille facettes de l’étonnant prisme indien. »
Amina Okada Conservateur en chef du Musée national des arts asiatiques -Guimet.
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N°15 - LES ZAN PAR
Par François Pannier
Lors de la préparation de cette étude nous nous sommes trouvés confrontés, pour le même objet, à des appellations et des orthographes très diverses. Comme nous le verrons plus loin ce problème a été constant pour l’ensemble de nos recherches. On le trouve en effet écrit, entre autres, Par-shing par Rolf A. Stein, Zangpar au musée Guimet, Zan par par Zara Fleming, Brian Zaharack et P.Pal, Klu spar sur une notice du quai Branly (Bacot), Zenpar ou zan-spar dans la collection G. W. Essen et enfin Glud par au museum Volkenkunde de Leiden…
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N°14 - PRATIQUES & RITUELS TAMANG
Dans la culture tamang, on trouve plusieurs garants et représentants : les bompos, qui sont les intercesseurs entre le monde des vivants et le monde des esprits ; les lambus, représentants de la tradition tribale ; les tambas, garants de l’histoire tamang ; les lamas, qui orchestrent les cérémonies bouddhiques ; les intendants qui organisent les fêtes, etc. Avec le temps, nous avons gagné un statut auprès d’eux et avons acquis un rôle. Aujourd’hui au village, ils nous considèrent comme les filmeurs qui leur permettent de garder, par fragments, une mémoire visuelle de leur culture. C’est toujours accompagnés de notre caméra et de notre appareil photographique que nous avons pu observer leurs us et coutumes.
N°13 - LIVING MASKS OF THE NEWARS
In December 2013, François Pannier, the director of the Galerie Le Toit du Monde, located in one of the most picturesque narrow streets of Paris, drew my intention to a set of old photographs illustrating a troupe of Newar masked dancers in the Kathmandu Valley. The photographs were stuck in an album showing various locations in this central Himalayan region and in India. The owner of the album was Major D.C. Monro, surgeon of the commandant-in-chief of the Rāj in India. He had travelled through Nepal in 1931 in the company of Sir Philip Chetwode and his daughter Penelope Chetwode. The latter had taken the photographs. These snaps of the masked characters, a series of about ten black and white pictures, had been taken in the garden of the former British Residency of Lainchaur, Kathmandu.
Cette Lettre est également consultable sur le site Asian Art : www.asianart.com/articles/masks/index.html
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N°12 - MASQUES HIMALAYENS LOCALISATIONS & ORIGINES
Dès son ouverture au reste du monde, le Népal devint rapidement une plaque tournante régionale du commerce des objets d’art, primitifs ou classiques. Les marchands newars ou tibétains, forts de nombreux siècles de commerce interfrontalier, comprirent vite l’intérêt – et leur intérêt –, d’exploiter cette nouvelle source de revenus. Empruntant les « Chemins de Kathmandou », les hippies furent parmi les premiers à considérer l’art, les arts, de cette région. Antérieurement, l’art tribal des montagnes ne suscitait que mépris auprès de l’administration népalaise, constituée en grande partie de fonctionnaires issus de la caste des brahmanes. Cet art provenant de populations tribales hors castes ne présentait strictement aucun intérêt à leurs yeux. Pour un brahmane, toucher des objets de cette origine entache sa pureté originelle et nécessite des rituels de purification pour la retrouver. Les premiers acheteurs pour les masques et objets chamaniques firent prendre conscience aux marchands de leur valeur artistique et des possibilités financières à en tirer. Ils s’empressèrent d’envoyer dans les montagnes des rabatteurs pour collecter des œuvres, non encore parées de la mention « art ».
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N°11 -LA GALERIE FËTE SES 30 ans
Depuis sa création le 1er avril 1984 par François Pannier, la galerie Le Toit du Monde s’est efforcée de faire connaître – et reconnaître – les arts de l’Himalaya. Située dans un premier temps sur la Butte Montmartre, rue Berthe, à côté du Bateau-Lavoir, elle s’est implantée en 2000 rue Visconti, à Saint-Germain-des-Prés, où elle continue ses activités. Initialement, les arts dits classiques ont été privilégiés mais il est apparu très vite qu’une méconnaissance des arts dits primitifs posait problème et nécessitait un travail de recherche. À travers un certain nombre d’expositions, commencées en 1989 au Studio 6 à l’EPAD -La Défense, accompagnées de catalogues, nous nous sommes employés à faire changer le regard porté sur les masques, objets chamaniques et usuels. Dans les pages qui suivent, un bref historique et quelques-unes de ses étapes marquantes sont rappelés. Elle édite par ailleurs des Lettres du Toit du Monde afin de mieux faire connaître ces cultures. À l’origine destinées à illustrer les expositions de la galerie, elles sont désormais davantage orientées sur les recherches effectuées sur le terrain, afin de compenser le manque de publications scientifiques sur le sujet.
N° 10 – LA FÊTE DE PHAGLI DANS LA VALLÉE DE KULLU
Notes sur le contexte religieux de la fête et les masques dans la vallée de Rumsu par Ute Glasmacher
N° 8 – Note sur LES MASQUES DE PHAGLI de la vallée de Banjar (Himachal Pradesh)
Par Christophe Roustan-Delatour
N° 6 - SUR LE DIEU-MASQUE dans les Dionysies et INDRA JATRA
Publiée dans le N° 1 de KAOS - PARCOURS DES MONDES et a été traduite en anglais et publiée par le professeur Pal, conservateur du département d'arts asiatiques du musée de Los Angeles dans la revue MARG publiée en Inde en 2001.
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N° 5 – SCULPTURES TRIBALES DE L'HIMALAYA
Ces personnages de bois, taillés à I'herminette dans un tronc d'arbre, s'apparentent plus, par leur esprit et leurs formes, à I'art tribal de Nagaland, d'lndonésie, des Philippines ou d'Afrique qu'aux objets que l'on a coutume d'observer dans l'art himalayen. Ils figurent des dlvlnités locales, ancestrales et familiales - destinées à protéger Ies fontaines, les ponts, Ies portes, Ie foyer, voire à garantir la bonne santé et la prospérité familiale. Ils sont réaIisés pour commémorer un événement important (décès, mariage, guérison, voeu de reconnaissance, etc. . . ) .
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N° 4 – MASQUES DE L'HIMALAYA
Présenter succinctement les masques de l'Himalaya, crest évoquer leur fascinante diversité. De l'archaïsme sauvage à l'élaboration la plus sophistiquée, en passant par toute Ia gamme des patines et des polychromies (patines croûteuses, lustrées, couche de kaolin, couleurs minérales et végétales) et supports les plus surprenants (bois, tissus, champignon, peau d'éléphant, carapace de tortue, fourrure, etc. . . ); leurs fonctions sont aussi variées que leurs formes. Les deux catégories de base que nous aurions envie d'établir par les termes "classiques" et "primitifs" apparaîtraient vite réductrices dans une étude plus longue.
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N° 3 – REPOUSSES NEPALAIS
The art of repoussé in Nepal is one of the glories of the greatest metal-crafting tradition of the Hima.layas. Less well known than the art of cire perdue casting practised with virtuoso skill by Nepalese sculptors, the repoussé of the Newars is in fact even more astonishing. In cire perdue, the sculptor works a malleable material, either wax or clay, which will serve as the model for the later product in metal ; in repoussé, on the other hand, the material sculpted is the metal itself, a material difficult to work and unforgiving of mistakes. Great repoussé work when seen today has an air of the miraculous: we wonder at the hand that made it, assured that noone among today's craftsmen could equal the feat.
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N° 2 – MASQUES ANIMALIERS DE L'HIMALAYA
Masque représentant un oiseau anrhropophage utilisé par les Sherdukpen dans la danse Jachunga chham - hauteur (au centre) 40 cm - bois plychrome.
Une pièce identique est reproduite page 92 de «The Art of the north-east Frontier of India» de Verrier Elwin.
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N° 1 – ARTS DE LA VIE QUOTIDIENNE - BARATTES et POTS A LAIT DE L'HIMALAYA
Les objets usuels revêtent souvent dans l'Himalaya qne forme raffinée. Toutefois la tenace odeur de beurre rance qui les imprègne et semble si familière à leurs usagers étonne l'amateur qui en ignore la cause.
Ce relent qui subsiste dans le cœur du bois provient du séjour prolongé du lait ou du beurre dans ces récipients qui sont ensuite réemployés sans être nettoyés. Le lait caillé et le beurre occupent une place prépondérante dans la nourriture des habitants de ces régions et font partie des offrandes rituelles sacrées.